La pépite de la ruée vers l’or

Chez Laponie Mush, nous ne possédons que des Alaskans Huskys. Dès ses début dans le mushing, ce fut un déclic pour Cédric d’acquérir cette race : son caractère et ses attentes collaient parfaitement avec l’Alaskan. 8 ans plus tard, la famille compte 31 boules de poils qui font chaque jour notre bonheur ! Quelle est l’histoire de ce chien pas comme les autres?musher entouré de ses chiots alaskan husky en laponieCédric avec Laya et ses chiots Ice, Looping et Junior

Les origines de l’Alaskan Husky :

C’est quoi un Alaskan Husky?

L’Alaskan husky n’est pas une race de chien à proprement parler. Qu’est ce que cela signifie concrètement?

  • Il n’existe pas de catégorie Lof pour lui
  • Son apparence ne correspond pas à des caractères physiques prédéfinis

Il se distingue par sa force de travail… et de caractère! Plongeons dans l’histoire passionnante de ces chiens, liée à la ruée vers l’Or.

Son ancêtre : l’Indian Dog

Les plus anciens ancêtres des Alaskan Huskies sont les Indians Dogs : il y a environ 15 000 ans, des populations venues d’Asie arrivent en Amérique du Nord avec leurs chiens en passant par le détroit de Bering, encore praticable à pied à cette époque. A l’époque, ces chiens au physique proche du coyote, sont utilisés comme chiens de bergers, de garde et même comme baby sitter ! Ils ont aussi permis aux populations de tracter les chariots d’affaires durant leur voyage.

Voila à quoi ressemblait l’Indian Dog, l’ancêtre de nos Alaskan Huskies

Alaskan Husky : la plus belle pépite de la ruée vers l’or

Comment est-on passé de l’Indian Dog à un savant mélange de Lévrier, Pointers, Braque, Greyster ou encore Husky de Sibérie? On vous raconte la suite.

Le Saint-Bernard : un fidèle compagnon pour tracter de grosses charges

C’est lors de la Ruée vers l’Or, autour de 1850, que l’Alaskan Husky va naître. Le 24 janvier 1848, James Marshall trouve une pépite d’or dans une rivière de Californie. La nouvelle se répand rapidement et des centaines de milliers de personnes débarquent sur le continent nord américain. Les premiers prospecteurs se servent alors de Saint Bernard pour tracter leurs chariots. Tout en force, ce chien peut tirer des grosses charges… mais il manque de rapidité. Il ne fait donc pas partie des croisements qui ont donné naissance au Alaskan Husky.

Des lévriers pour la rapidité, des Pointers pour la puissance

Énormément de nationalités se sont côtoyées lors de la ruée vers l’or, avec leurs races de chiens de prédilection. Cela a permis de croiser plusieurs races de chiens jusqu’à obtenir le parfait compagnon de travail. L’Indian Dog était déjà présent sur le continent, on l’a vu. Il a été rejoint par le lévrier idéal, qui a amené une touche de rapidité, mais avec un physique plutôt fin. Il fallait de la force à ce croisement! C’est alors que les chiens type Pointers, Braques et Greysters sont entrés en jeu et ont apporté cette puissance en plus de leur rapidité.

Voila à quoi ressemble un Pointer

Le Husky de Sibérie et le chien du Groënland : la touche finale poilue

Avec les hivers rigoureux du Canada, il manquait à tous ces chiens un caractère physique bien précis  pour résister aux températures négatives et à la neige : « du poil »! Le Husky de Sibérie et le chien du Groenland amenèrent alors leur côté nordique à ces croisements : les premiers Alaskans Huskys étaient nés.

A noter : Les chiens du Groenland en plus de leur poil très fournis, sont dotés d’une force incroyable pour tracter.

Chiens du Groenland en plein travail avec la méthode d’attelage en éventail

L’Alaskan Husky aujourd’hui : notre fidèle compagnon pour les courses de longue distance

Au fil des années, les humains ont cherché à améliorer l’Alaskan pour obtenir le meilleur des chiens de traîneaux. Aujourd’hui, c’est cette race qu’on retrouve majoritairement sur les courses de longues distances comme par exemple l’Iditarod.

L’Iditarod ou la mystérieuse course du sérum.
Cette compétition de 1757 km a lieu en Alaska depuis 1973 et commémore un exploit de mushers. Lors de l’hiver 1925, alors qu’une épidémie de diphtérie touche la ville de Nome, le traitement sous forme de sérum est livré par des mushers qui se relaient à travers la Taïga jusqu’à Nome. Le traitement n’avait pas pu être envoyé par avion ou bateau, à cause de la glace et d’un blizzard persistant. C’est pour cela qu’on surnomme cette course la « route du sérum ».

Mitch Seavey et ses Alaskans gagnants en 2017 de l’Iditarod avec le record du temps le plus court en 8 jours, 3 heures et 40 minutes. Crédit photo : Jeff Schultz/SchultzPhoto.com (C) 2017 ALL RIGHTS RESERVED

Et Laponie Mush dans tout ça?

Aujourd’hui chez Laponie Mush, notre meute compte 31 Alaskan Huskies. Le plus jeune d’entre eux s’appelle Flash et nous a rejoint en mai, à l’âge de 4 mois. Notre doyen s’appelle Dygger, il a 12 ans. Les voici partageant le même panier :

Si vous voulez découvrir notre meute, voici quelques articles qui pourront vous intéresser :

Et pour en savoir plus sur nos séjours d’hiver en Laponie sur le thème des chien de traineau, c’est par ici : https://www.laponiemush.com/hiver/

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Close
Go top